Le titrage des fibres
Le titrage du fil de coton en France
Le titrage indique la grosseur d’un fil textile, c'est le rapport existant entre le poids et la longueur de ce fil, il varie en fonction de la masse de la fibre (coton, soie, lin, polyester, autres fibres...)
L’unité la plus fréquemment employée est le numéro métrique (symbole Nm). Il indique un nombre de kilomètres de fil correspondant à un kilogramme de fibre, dans le cas présent du fil de coton.
Numéro métrique (système français) représente donc le rapport : Longueur/Poids (Sans unité), il est exprimé par le nombre de kilomètres de fil au kilogramme.
ce fil "Tête de cheval THIRIEZ" titre 50,
soient 50 km pour un kilogramme de coton
les titrages ango-saxons
- Le denier (den) (système USA et GB) est le poids en grammes de 9000 mètres de fil.
40 deniers = 40 gr pour 9000 mètres de fil
Ainsi un fil de coton titrant un Nm 250 correspond à un fil d'environ 40 deniers
- Numéro anglais coton Ne(c):
C’est l’unité utilisée pour le titrage des filés de fibres courtes.
Le numéro anglais coton ou Ne(c) est exprimé par le nombre d’écheveaux de 840 yards (768,1 m) dans une livre anglaise (453,6 g)
Exemple: Ne 50 = 38405 mètres de ce fil pèsent 453.6 grammes
- Le numéro anglais lin ou Ne(l) est exprimé par le nombre d’écheveaux de 300 yards (274,32 m) dans une livre anglaise (453,6 g)
Exemple: Ne 30 = 8229,6 mètres de ce fil pèsent 453.6 grammes
- Numéro anglais laine Ne(w):
Le numéro anglais laine ou Ne(w) est exprimé par le nombre d’écheveaux de 560 yards (512,06 m) dans une livre anglaise (453,6 g)
Exemple: Ne 40 = 20482,4 mètres de ce fil pèsent 453.6 grammes
- le tex
Tex correspond au poids en grammes de 1000 mètres de fil. Le sous-multiple décitex (dtx) est plus couramment employé.
Date de dernière mise à jour : 21/10/2023
Commentaires
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- 1. Yves VERTU Le 25/10/2024
Manuel de rubanerie, passementerie et lacet, par H. Baret 1924
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9004473-
- mariame62Le 28/10/2024
Merci pour ce document très intéressant, la production de la soie naturelle y est précisément décrite; je ne doute pas que la suite mérite tout notre intérêt. Bien cordialement
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